Les différences entre l’étiopathie et l’ostéopathie
L'étiopathie
L'Étiopathie, une méthode nouvelle d’analyse.
Fruit de plus de vingt ans de recherches de Christian Trédaniel, qui participa aussi quelque temps aux débuts de l'ostéopathie française, l’Étiopathie lui doit également son nom. Le terme d'ostéopathie était devenu à ses yeux trop flou car regroupant trop de pratiques différentes, toutes fragmentaires et restreintes à un nombre de pratiques manuelles plus ou moins limité. Surtout, l'ostéopathie n'était pas à même de se doter de l'outil intellectuel nécessaire à atteindre l'objectif que Trédaniel s'était fixé : établir une véritable généalogie des troubles et des maux dont on souffre au quotidien.
Du grec aïtia "cause" et pathos, "souffrance", le terme "Étiopathie" entend bien souligner l'originalité de cette méthode qui, face à un dysfonctionnement, s'attache en priorité à en déterminer la cause plutôt que d'en supprimer directement les effets — douleurs, inflammations, blocages, etc. — car pour l’Étiopathie, seule la suppression de la cause empêchera l'effet de se (re)produire. Il s'agit là d'une approche fondamentalement différente de celles des autres méthodes existantes qui, pour la majorité, suppriment souvent ces mêmes effets visibles et mesurables, mais, ne remontant pas à leur véritable origine, exposent les patients à de nombreuses rechutes.
Ainsi, cette méthode nouvelle d'analyse cherche à identifier le processus causal à partir des phénomènes présentés par le patient, avec l'aide des connaissances actuelles en anatomie physiologie et clinique. Cette méthode est exclusivement manuelle, donc sans médicaments. Le raisonnement étiopathique permet aux praticiens étiopathes de réduire eux-mêmes de nombreux troubles courants, tout comme elle leur permet de réorienter immédiatement un patient, dans les cas où d’autres méthodes sont requises, vers le traitement adapté.
L’Ostéopathie : une pratique multiple
Fondée en 1874 par le médecin américain Andrew Taylor Still, l'ostéopathie est fondée sur des techniques manuelles visant à « la conservation ou la restauration de la mobilité physiologique des différentes structures de l'organisme ». Elle se base sur l'idée selon laquelle toute altération de la mobilité naturelle des organes les uns par rapport aux autres, apparaissant au niveau des muscles, des tendons, des viscères, du crâne ou des enveloppes (fascias), induirait des dysfonctionnements.
En grec, si nous décomposons le mot "Ostéopathie", osteon signifie "os", et pathos signifie "maladie" ; ce qui donne littéralement "la maladie de l'os". L’ostéopathie est fondée sur trois principes de la santé, formant une espèce de trinité solidaire, à comprendre l’un par l’autre :
Unité du corps
Structures/fonctions
Autoguérison.
D’après la définition de l’OMS : « L’Ostéopathie (également dénommée médecine ostéopathique) repose sur l’utilisation du contact manuel pour le diagnostic et le traitement. Elle prend en compte les relations entre le corps, l’esprit, la raison, la santé et la maladie. Elle place l’accent sur l’intégrité structurelle et fonctionnelle du corps et la tendance intrinsèque de l’organisme à s’auto-guérir.
(…)
Les ostéopathes utilisent leur connaissance des relations entre la structure et la fonction pour optimiser les capacités du corps à s’auto-réguler et à s’auto-guérir. Cette approche holistique de la prise en charge du patient est fondée sur le concept que l’être humain constitue une unité fonctionnelle dynamique, dans laquelle toutes les parties sont reliées entre elles. »
Ainsi, l’Ostéopathie aborde le patient selon le principe de l’unité du corps, c’est-à-dire dans sa globalité, avec pour objectif souverain de rétablir la mobilité des tissus. Pour ce faire, la méthode ostéopathique repose son diagnostic ainsi que son traitement sur la sensibilité individuelle, autrement dit sur des éléments subjectifs.
Pour en savoir plus, nous vous donnons rendez-vous sur l’article « les différences de techniques entre l’étiopathie et l’ostéopathie ».
Fruit de plus de vingt ans de recherches de Christian Trédaniel, qui participa aussi quelque temps aux débuts de l'ostéopathie française, l’Étiopathie lui doit également son nom. Le terme d'ostéopathie était devenu à ses yeux trop flou car regroupant trop de pratiques différentes, toutes fragmentaires et restreintes à un nombre de pratiques manuelles plus ou moins limité. Surtout, l'ostéopathie n'était pas à même de se doter de l'outil intellectuel nécessaire à atteindre l'objectif que Trédaniel s'était fixé : établir une véritable généalogie des troubles et des maux dont on souffre au quotidien.
Du grec aïtia "cause" et pathos, "souffrance", le terme "Étiopathie" entend bien souligner l'originalité de cette méthode qui, face à un dysfonctionnement, s'attache en priorité à en déterminer la cause plutôt que d'en supprimer directement les effets — douleurs, inflammations, blocages, etc. — car pour l’Étiopathie, seule la suppression de la cause empêchera l'effet de se (re)produire. Il s'agit là d'une approche fondamentalement différente de celles des autres méthodes existantes qui, pour la majorité, suppriment souvent ces mêmes effets visibles et mesurables, mais, ne remontant pas à leur véritable origine, exposent les patients à de nombreuses rechutes.
Ainsi, cette méthode nouvelle d'analyse cherche à identifier le processus causal à partir des phénomènes présentés par le patient, avec l'aide des connaissances actuelles en anatomie physiologie et clinique. Cette méthode est exclusivement manuelle, donc sans médicaments. Le raisonnement étiopathique permet aux praticiens étiopathes de réduire eux-mêmes de nombreux troubles courants, tout comme elle leur permet de réorienter immédiatement un patient, dans les cas où d’autres méthodes sont requises, vers le traitement adapté.
L’Ostéopathie : une pratique multiple
Fondée en 1874 par le médecin américain Andrew Taylor Still, l'ostéopathie est fondée sur des techniques manuelles visant à « la conservation ou la restauration de la mobilité physiologique des différentes structures de l'organisme ». Elle se base sur l'idée selon laquelle toute altération de la mobilité naturelle des organes les uns par rapport aux autres, apparaissant au niveau des muscles, des tendons, des viscères, du crâne ou des enveloppes (fascias), induirait des dysfonctionnements.
En grec, si nous décomposons le mot "Ostéopathie", osteon signifie "os", et pathos signifie "maladie" ; ce qui donne littéralement "la maladie de l'os". L’ostéopathie est fondée sur trois principes de la santé, formant une espèce de trinité solidaire, à comprendre l’un par l’autre :
Unité du corps
Structures/fonctions
Autoguérison.
D’après la définition de l’OMS : « L’Ostéopathie (également dénommée médecine ostéopathique) repose sur l’utilisation du contact manuel pour le diagnostic et le traitement. Elle prend en compte les relations entre le corps, l’esprit, la raison, la santé et la maladie. Elle place l’accent sur l’intégrité structurelle et fonctionnelle du corps et la tendance intrinsèque de l’organisme à s’auto-guérir.
(…)
Les ostéopathes utilisent leur connaissance des relations entre la structure et la fonction pour optimiser les capacités du corps à s’auto-réguler et à s’auto-guérir. Cette approche holistique de la prise en charge du patient est fondée sur le concept que l’être humain constitue une unité fonctionnelle dynamique, dans laquelle toutes les parties sont reliées entre elles. »
Ainsi, l’Ostéopathie aborde le patient selon le principe de l’unité du corps, c’est-à-dire dans sa globalité, avec pour objectif souverain de rétablir la mobilité des tissus. Pour ce faire, la méthode ostéopathique repose son diagnostic ainsi que son traitement sur la sensibilité individuelle, autrement dit sur des éléments subjectifs.
Pour en savoir plus, nous vous donnons rendez-vous sur l’article « les différences de techniques entre l’étiopathie et l’ostéopathie ».
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